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    L'alphabet, ce sont les signes en usage dans une langue, rangés selon un ordre toujours identique.
    (Chronique de l'humanité)

     

    L'alphabet est liste de toutes les lettres servant à transcrire les sons d'une langue et énumérée selon un ordre conventionnel.
    (Larousse)

     

    Le mot alphabet vient des lettres alpha et bêta, premières lettres de l'alphabet grec.
    Système d'un trentaine de signes graphiques permettant par leurs différentes combinaisons de transcrire les sons d'une langue (Bibliothèque Nationale de France)

     

    Afficher l'image d'origine 

    Ecriture sumérienne 

    Liste de noms propres.

     

    Tracée sur du calcaire, cette tablette pictographique sumérienne date de la fin du IVe millénaire. By Villamota

    Au IVe millénaire avant notre ère se développe dans le sud de l’Irak actuel, une culture différente.

    L’accroissement de la production agricole et le développement d’échanges commerciaux permettent aux Sumériens de créer une économie.


    Pour la première fois, une organisation sociale hiérarchisée apparaît.

     

     

    Ce passage d’une société agricole à une société urbaine oblige les Sumériens à créer un système d’écriture.

     

    En effet, l’invention et la pratique de l’écriture présupposent une emprise de l’homme sur son environnement matériel.

     


    Le niveau culturel et social nécessaire à une telle invention n’est atteint qu’à partir du IVe millénaire avant notre ère, dans les communautés agricoles du Proche-Orient, de l’Égypte et de l’Indus.


    L’écriture devient vite indispensable dans des civilisations qui adoptent des modes d’organisations sophistiquées.

    Hyeroglyphe

     

    Ecriture cuneiforme

    Texte d'astronomie rédigé en écriture cunéiforme découverte en Mésopotamie. By Villamota

     

    Des tablettes comportant une écriture cunéiforme mésopotamienne ont été mises au jour. 

    Ces tablettes, faites en argile fraîche et incisées au moyen d'un roseau taillé en pointe, étaient d'abord séchées au soleil, puis cuites au four.

    Elles mesuraient de deux à trente centimètres de large.

     

     

    Jetons d'argile

    Du calcul à l’écriture

     

    L’écriture des Sumériens s’est probablement développée à partir d’un système de calcul beaucoup plus ancien.

     

    On a retrouvé des petits jetons d’argile datant de 8 000 ans avant notre ère qui montrent des symboles :

    animaux, plantes, jarres.
     

     

    Ils semblent avoir été utilisés pour tenir des comptes d’exploitations agricoles.

    Texte sumerien

    DECOUVERT à BAGDAD

     

    Texte sumerien

    Du pictogramme à l’écriture cunéiforme

    La naissance et l’invention de l’écriture

    ont bouleversé la société et nous ont permis

    de conserver la mémoire du passé.


    Qu’est-ce que la civilisation ?

    Aucune définition n’a obtenu de consensus

    au sein de la communauté scientifique.

     

    Mais, il ne fait aucun doute que la naissance de l’écriture représente un progrès fondamental dans le développement de la civilisation.
     

    MESOPOTAMIE  ( IRAK )

    Officiellement, l’écriture est née à Sumer, en Mésopotamie,

    au IVe millénaire avant notre ère.

     

     

    Un Abécédaire qui est un livre illustré pour l'apprentissage de l'alphabet.

     

    Une Police, ou une Fonte, est la liste de tous les signes et lettres composant un assortiment de caractères.

     

    Un idéogramme est un signe qui symbolise une idée, comme dans l'écriture chinoise.

     

    Un pictogramme est un signe qui représente un être ou une chose, comme dans les hiéroglyphes.

      

    Ecriture cuneiforme

    Tablette gravée de caractères cunéiformes. (Assyrie. 865-860 avant notre ère).

    By Andrew Scott

     

    L'écriture cursive et son évolution

     

    L'écriture cursive

    Vers le début de l'Ancien Empire (autour de 2755 av. J.-C.), les Égyptiens avaient toutefois développé une écriture plus cursive qui remplaça les hiéroglyphes dans la très grande majorité des documents écrits à l'encre sur papyrus.

      

    Ce type d'écriture est qualifié de hiératique (du grec hieratikos, «sacerdotal »). Les Grecs l'avaient nommé ainsi parce que vers le VIIe siècle av. J.-C., il servait surtout à la transcription de textes religieux.

      

    Pour tous les autres types de texte, on utilisait une écriture encore plus cursive et entrelacée qu'on appelait le démotique (du grec demotikos, « populaire »).  

     

    L'écriture capitale latine
     
     
     
     
    A la fin du VIIIe siècle avant JC., les Romains adoptent le système d'écriture grecque: Capitalis monumentalis , qui influencera toutes les autres écritures latines postérieures. L'alphabet ne comporte alors que 23 lettres et sert surtout pour les inscriptions épigraphiques.
      
    Entre le IIe et IIIe siècle apr J.-C., se développe la minuscule cursive que les romains utilisaient pour tous leurs écrits. Les outils, style ou plume pointue, étaient utilisés sur des supports comme le papyrus, la cire, le bois ou l'argile. La cursive est à l'origine de l'écriture onciale.
     
     
     
    L'écriture mérovingienne
     
     
     
     
     
    L'écriture mérovingienne ou précarolingienneest utilisée en France aux VIIe et VIIIe siècles. Les scribes créent une nouvelle écriture claire et lisible fortement influencée par la minuscule cursive:
    la caroline minuscule qui prend une forme particulière selon les régions d'Europe de l'Ouest.

         

    L'écriture gothique

       

         

    Entre le XIIe et le XIIIe siècle se diffuse l'écriture gothique ou lettre noire qui est une déformation de la minuscule caroline.
      
    On écrivait alors avec une plume à pointe coupée
     

         

    L'écriture humaniste

       

         

    Parallèlement à l'écriture gothique le XVe siècle voit le développement d'un style d'écriture dit humaniste utilisée pour des textes classiques.

    Sa version ronde et cursive sert de modèle aux premiers imprimeurs italiens.

    A la même époque, dans tout l'Occident, le parchemin est supplanté par le papier fabriqué alors avec des chiffons et autres matériaux de récupération.

    Le papier, inventé par les Chinois au IIe siècle avait été introduit par les arabes en Europe vers le XIIe siècle.

    La fabuleuse histoire de l'écriture - Premiers systèmes

    En haut, écriture mérovingienne, en bas écriture caroline qui se distingue par sa lisibilité.

     

    ECRITURE: méthode de communication avec autrui par le moyen de signes visuels arbitraires formant un système.

     

    L'écriture peut être réalisée à partir de systèmes limités ou complets, un système complet permettant d'exprimer sans ambiguïté tout concept susceptible d'être formulé par le langage.

     

    Les premiers systèmes d’écriture

    Les premiers systèmes d’écriture étaient de nature pictographique idéographique.

     

    Parmi eux, il y a le cunéiforme des anciens Babyloniens et Assyriens, les hiéroglyphes égyptiens, les idéogrammes chinois, également utilisés en japonais, et l’écriture hiéroglyphique des Mayas.

      

    Ce qui transforme un système de ce type en alphabet ou en syllabaire, c’est l’emploi d’un pictogramme ou d’un idéogramme pour représenter un son, plutôt qu’un objet ou une idée.  

     

    L'écriture cunéiforme
     
     
     
     
      
     
    Tablette cunéiforme, Terre crue, fin du IVe millénaire,
    Mésopotamie du Sud, Epoque d'Uruk III.
     
     
    La plus ancienne écriture, l'écriture cunéiforme (signes en forme de coin), probablement inventée en Mésopotamie par les Sumériens, fut utilisée au Proche-Orient jusqu'au Ier millénaire av. J.-C.
     
    Ce mode d'écriture utilisait des traits en forme de clou, inscrits principalement sur des tablettes d'argile, mais aussi sur des pierres, des métaux, de la cire ou d'autres matériaux.
      
    Comportant à l’origine environ 1 400 symboles, elle est d’abord utilisée pour dresser des inventaires de biens et enregistrer des transactions sur des tablettes d’argile
     
    Elle évoluera pendant plusieurs siècles puis disparaîtra avec l’apparition du papyrus.

       

    Les hiéroglyphes

       

       

    Les hiéroglyphes sont des caractères utilisés dans n'importe lequel des systèmes d'écriture comportant des caractères pictographiques, c'est-à-dire qui représentent des objets reconnaissables.

       

    Les inscriptions hiéroglyphiques égyptiennes sont composées de deux types de signes de base : les idéogrammes (images représentant le sens du mot) et les phonogrammes
      
    (images représentant le ou les sons d'un mot). 
     
    Les Égyptiens utilisèrent les hiéroglyphes depuis l'époque du développement du système, vers 3200 av. J.-C., jusqu'à l'époque de l'Empire romain.
     
    La dernière inscription hiéroglyphique date de 394 apr. J.-C. La forme et le nombre des signes restèrent à peu près constants jusqu'à la période gréco-romaine (après 332 av. J.-C.), pendant laquelle le nombre de signes, en particulier celui des phonogrammes, augmenta beaucoup.

       

    Les idéogrammes chinois

       

         

    Comme d'autres écritures anciennes, le chinois écrit provient d'une symbolisation picturale. Il n'a évolué vers une représentation mot à mot de la langue que lorsque ses utilisateurs comprirent que certains termes trop abstraits pouvaient être indiqués par leur son, plutôt que par leur sens.

     

    Toutefois, à l'inverse des autres systèmes d'écriture, qui ont tous évolué vers une représentation alphabétique — c'est-à-dire essentiellement phonétique — des mots, le chinois fonctionne encore autant de manière pictographique que phonétique.

     

    En outre, la représentation des sons n'a pas suivi l'évolution de la langue parlée, et reflète toujours la prononciation d'il y a trois mille ans.

     

    La langue chinoise écrite attribue un symbole ou un caractère distinctif unique pour chaque mot de vocabulaire. La connaissance de deux mille ou trois mille caractères est nécessaire à sa lecture.

     

    Les écrits les plus anciens que l'on connaisse sont des oracles gravés sur des carapaces de tortue et des omoplates de bœuf, dus à des devins de cour de la dynastie des Shang, à partir du XIVe siècle av. J.-C.

     

    On trouve également en chinois des pictogrammes à valeur phonétique, c'est-à-dire l'emprunt du pictogramme d'un mot concret pour indiquer un mot abstrait ayant une prononciation identique ou très proche.

     

    Qin Shi Huangdi, premier souverain d'un empire chinois unifié, supprima de nombreuses transcriptions régionales pour imposer une écriture simplifiée et standardisée, appelée le « Petit Sceau ».
     
    Sous la dynastie Han (206 av. J.-C.-220 apr. J.-C.), le système se ramifia en divers styles : lishu, écriture des fonctionnaires, xingshu, écriture cursive, caoshu, écriture de brouillon, et kaishu, écriture régulière.
     
     
    Le chinois imprimé se conforme à l'écriture régulière. Les styles cursif et régulier ont introduit de nombreux caractères abrégés, employés aussi bien dans la calligraphie artistique que dans la correspondance commerciale ou privée, mais furent longtemps bannis des documents officiels. Devenue la norme en République populaire de Chine, l'impression des caractères abrégés reste proscrite à Taïwan.

         

    L’écriture hiéroglyphique des Mayas

         

       

    Les mayas écrivaient sur du papier fabriqué à partir de fibres végétales et utilisaient des pigments naturels pour l'encre ; ils gravaient également sur des stèles en pierre. Des codes de lois et des calendriers nous sont ainsi parvenus. L'écriture maya utilise à la fois des idéogrammes et des phonogrammes.

       

    Les peuples mayas créèrent un système d'écriture hiéroglyphique pour consigner leur mythologie, leur histoire et leurs rites sous forme d'inscriptions sculptées et peintes sur des stèles, des linteaux et des escaliers, ou peintes dans des livres formés de feuilles de papier en fibres végétales recouvertes d'une pellicule de chaux.
     
    Quatre de ces manuscrits nous sont parvenus :
     
    le codex Dresdensis, conservé à Dresde, le Peresianus, à Paris, le Tro et le Cortesianus, à Madrid. Ces livres, utilisés comme calendriers divinatoires, traitaient de thèmes comme l'agriculture, le temps, la maladie, la chasse et l'astronomie.

     

     

    SOURCES

    D.R.

     

    http://pedroiy.free.fr/alphabets/index.php?pg=http://pedroiy.

    free.fr/alphabets/phenicien.htm 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La fabuleuse histoire.... L'alphabet Phénicien -

     

    L'alphabet, ce sont les signes en usage dans une langue, rangés selon un ordre toujours identique.
    (Chronique de l'humanité)

     

    L'alphabet est liste de toutes les lettres servant à transcrire les sons d'une langue et énumérée selon un ordre conventionnel.
    (Larousse)

     

    Le mot alphabet vient des lettres alpha et bêta, premières lettres de l'alphabet grec.
    Système d'un trentaine de signes graphiques permettant par leurs différentes combinaisons de transcrire les sons d'une langue (Bibliothèque Nationale de France)

     

    Un Abécédaire qui est un livre illustré pour l'apprentissage de l'alphabet.

     

    Une Police, ou une Fonte, est la liste de tous les signes et lettres composant un assortiment de caractères.

     

    Un idéogramme est un signe qui symbolise une idée, comme dans l'écriture chinoise.

     

    Un pictogramme est un signe qui représente un être ou une chose, comme dans les hiéroglyphes.

     

     

     

    Polémique

    LA QUESTION de l’attribution de l’invention de l’alphabet aux Phéniciens est un point d’histoire qui a toujours été discuté.

     

    Tous les Anciens ne partageaient pas l’avis de Pline ou d’Hérodote, certains, comme Diodore de Sicile, rappelant l’opinion des Crétois sur la question, «eux [les Crétois] disent que les Phéniciens n’inventèrent pas, à l’origine, les lettres, mais qu’ils changèrent la forme des signes».

     

    Il semble toutefois évident de dire que les Phéniciens jouèrent un rôle décisif dans l’histoire de l’alphabet, même si leur rôle effectif reste controversé.

     

    L’objet de ce bref essai est de mettre en lumière l’apport décisif attribué à cette peuplade sémitique de la côte méditerranéenne, à ce qui reste une des principales inventions de l’humanité: l’alphabet.
    Le peuple phénicien a l’insigne honneur d’avoir inventé les lettres de l’alphabet. Pline l’Ancien

      

     C'est le premier système d'écriture alphabétique apparu au 12e siècle avant JC. C'est à dire que chaque mot et décomposé en sons. Il n'est composé que de consonnes. Les langues sémitiques ont cette particularité de ne comporter que peu de voyelles.

    L'alphabet phénicien a donné sa base à l'alphabet grec qui apportera les voyelles.Il sera également à la base de l'alphabet araméen qui donnera naissance à l'hébreu et à l'arabe.

    Voir aussi,
    Nabatéen voir l'article "Les phéniciens inventent l'alphabet" à Ugarit


    Ces Phéniciens arrivés [en Grèce] avec Cadmos [...] introduisirent [...] l’alphabet que les Grecs, à ce que je crois, ne possédaient pas auparavant. Hérodote

      


     
     

    Inscription mortuaire de Tabnit, roi de Sidon (Vème siècle av. J-C.).

     

     

     

     

    Qui étaient les Phéniciens ?

    LA PHENICIE n’existe pas à proprement parler. On entend généralement par ce terme une région côtière s’étendant de Akko (Acre, Israël), au sud, jusqu’au delà d’Ugarit (Ras Shamra, Syrie), au nord.

     

    Les Phéniciens, dont le nom grec (phénix) signifierait le «peuple des palmiers», sont des Sémites apparentés aux Cananéens. Peuple venu vraisemblablement d’Arabie via la Mésopotamie, il s’est installé sur la côte méditerranéenne dès le IIIe millénaire.

     

    Carrefour de civilisations

    Ils sont soumis très tôt à de multiples influences: celle de l’Égypte, sensible à Byblos dès l’Ancien Empire et très forte au milieu du IIe millénaire, celle des Sémites de Mésopotamie (Araméens, Babyloniens), celle des États asiatiques du Nord (Hourrites, Mitanniens, Hittites) et enfin celle des peuples de la mer Égée (Crétois, Mycéniens).

     

    Pendant le IIe millénaire, Ugarit a été la seule grande cité indépendante phénicienne tandis que ses consœurs faisaient l’objet de la convoitise des Égyptiens et des Hittites, la mer étant dominée par les peuples grecs.

     

    Ses rois ont entretenu une abondante correspondance diplomatique, notamment avec l’Égyptien Aménophis IV (Akhenaton), le Babylonien Soupilouliouma et le Hittite Hattousil III.

     

     

     

    L’apogée

     

    Lorsque les grands empires orientaux commencèrent à tomber en décadence, menacés par les invasions des Peuples de la mer (les Philistins, qui donneront leur nom aux Palestiniens), les cités indépendantes phéniciennes prospérèrent et ce malgré la destruction d’Ugarit vers 1200 avant notre ère.

     

    L’apogée est comprise entre le Xe et le VIIIe siècle; la Phénicie comprenait alors trois groupes de villes, celui d’Arwad-Simrya (Syrie) au nord, celui de Byblos (Jbeil, Liban) - Bérytos (Beyrouth) Sidon (Saïda, Liban) au centre et celui de Tyr (Sour, Liban) au sud.

     

    Sous l’autorité de dynasties locales et en l’absence de péril extérieur, les métropoles se combattaient entre elles; c’est l’époque de la splendeur de Tyr et de Sidon, qui entretenaient des relations étroites avec leurs voisins.

     

     

    La société phénicienne

    Avant d’être des navigateurs et des commerçants, les Phéniciens furent des paysans soigneux et d’habiles artisans.

     

    Leur science de l’agriculture se transmit jusqu’aux Romains qui traduisirent leurs traités.

     

    L’exploitation des forêts fut la ressource principale et l’exportation de bois de cèdre, dura fort longtemps. Les artisans brodaient des étoffes magnifiques et étaient réputés pour la qualité de leur teinture pourpre.

     

    Commerçant avec les royaumes araméens de Syrie (Hama, Damas), les Phéniciens se tournèrent très tôt vers la mer. Avec une belle audace, ils firent le tour de la Méditerranée et fondèrent de nombreuses colonies dont la plus célèbre fut Carthage (814 av. J.-C.).

     

     

    La fin de la civilisation phénicienne

    Les Assyriens détruisirent ce fragile équilibre et asservirent les cités phéniciennes qui payaient tribu dès le VIIe siècle. En 678, Sidon est détruite et Tyr plusieurs fois assiégée.

     

    La Phénicie est ensuite disputée entre les Babyloniens de Nabuchodonosor et les Égyptiens, avant de devenir une satrapie de l’empire perse.

     

    Finalement, en 332, Alexandre le Grand s’emparait de Tyr, et depuis cette date, l’histoire phénicienne se confondait avec celle du monde hellénistique.

     


     

    Maison Phénicienne

     

     

    SOURCES  D.R.

     

     

     

     

     

     

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    différents alphabets

     

    L’ancêtre des alphabets occidentaux
    La révolution alphabétique

    La véritable révolution que représente la création d’un alphabet en Canaan et en Phénicie, tient à ce que désormais les signes renvoient à des sons émis par la voix humaine dans un langage donné.

      

    Il ne s’agit plus de désignations conventionnelles, mais un travail phonétique progressif, scientifiquement établi, qui représente un effort d’abstraction remarquable.

      

    L’action de marcher, n’était ainsi plus exprimée par l’image ou la valeur symbolique de la marche, mais par l’écriture des lettres, qui une fois lues, donnaient le mot «marcher».

     

     

    Comme précisé, l’alphabet phénicien ne comporte que des consonnes.

      

    C’est aux Grecs que l’on doit l’introduction dans l’alphabet des voyelles, lettres qui existaient pourtant dans la langue phénicienne.

      

    Mais dans la langue phénicienne, comme dans toutes les langues sémitiques, cette absence n’était pas rédhibitoire dans la mesure où les syllabes ne connaissaient pas de diphtongues.

      

    Surtout, les racines des mots avaient pour caractéristique de ne se composer que de consonnes. Ainsi la racine trilitère spr était utilisée pour décliner le concept d’écrire ou de conter.

     

     

    Selon la vocalisation, on savait si on devait lire écrivain, écrire, écrit, etc. Ainsi et plus généralement, tout Sémite qui entend prononcer un mot le décompose, par une gymnastique mentale instantanée, en une racine consonnantique et en une flexion vocalique.

      

    Considérée du point de vue sémitique, l’écriture phénicienne n’apparait donc pas si imparfaite.

     

     

    Avec son consonnatisme intégral, elle dégageait admirablement le squelette consonnantique du mot, les traits et points de séparation aidant encore à isoler chaque racine.
    Le déchiffrement des écritures phéniciennes

     

    Le déchiffrement d’une écriture alphabétique est toujours délicate. Alors qu’il est relativement aisé de découvrir le sens d’une écriture idéographique, il n’en est rien pour l’écriture alphabétique dans la mesure où on ignore la langue qu’il recouvre.
    C’est à l’abbé Barthélémy, français de son état, que l’on doit le premier déchiffrement correct d’une inscription phénicienne; il s’agissait d’une petite inscription bilingue grecque et phénicienne provenant de Malte, dont le moulage, offert à Louis XVI qui le plaça à la Bibliothèque Mazarine, est actuellement conservée au musée du Louvre.

     

     

     

     

    Le déchiffrement de l’alphabet ugaritique a été un travail collectif qui remonte à la fin des années 1920.

      

    Tout commence avec la découverte au nord de Lattaquié en Syrie des ruines de la cité phéncienne d’Ugarit sur le site de Ras Shamra. Les découvertes qui vont y furent faites bouleversèrent profondément l’histoire de la civilisation phénicienne et plus encore l’histoire de l’écriture.

      


    La mission archéologique Schæffer et Chenet (1929) mit à jour une importante nécropole, découvrant de nombreuses tablettes couvertes de caractères cunéiformes d’un type jusqu’alors inconnu. Le nombre réduit de signe semblait laisser penser que cette écriture était de type alphabétique.

     

     

    En 1930, le savant allemand Hans Bauer réussit à établire la valeur phonétique d’une quinzaine de lettres.

      

    La même année, quelques mois plus tard, le français E.Dhorme complétait l’étude de Bauer, soulignait le caractère sémitique de la langue ougaritique et en 1931 publiait une première traduction des tablettes découvertes à Ras Shamra.

      

    Parallèlement, l’autre français Virolleaud complétait le travail de Dhorme. Ainsi, de lettre en lettre, on a fini par identifier les trente lettres de l’alphabet primitif d’Ugarit.
    Les premiers travaux sur l’écriture pseudo-hiéroglyphique de Byblos sont quant à eux, l’œuvre de Maurice Dunand, rédigés en 1945.

      



    Alphabetphenicien

     

     

     

     

    SOURCES D.R.

     

     

     

     

     

     

     

     

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